Exposition d’instruments de musique

Venez découvrir un métier passionnant comme celui de facteur d’instruments de musique. Vous pourrez admirer le travail et discuter avec trois professionnels expérimentés dans la facture de violons, d’archets et de hautbois.

Catherine Janssens

©Marc Lamote

Catherine Janssens est diplômée de l’école de lutherie de Newark et mène son atelier à Bruxelles depuis 2005. Grâce à sa formation de violoniste, elle s’intéresse particulièrement à la production du son, tant des instruments baroques que modernes et développe une oreille particulièrement attentive aux besoins des musiciens du quatuor.

Avec la création de l’Atelier Flagey (2009-2019), de l’association EKHO (2014 -2023) et l’ engagement actif dans l’association  professionnelle française ALADFI (dont elle reprend la présidence en décembre 2023) et belge BVBM (depuis 2020), elle travaille avec beaucoup d’enthousiasme à promouvoir la facture contemporaine lors d’expositions, événements et concerts ainsi qu’à favoriser les échanges entre luthiers et musiciens. 

Plus d’infos sur www.ateliercatherinejanssens.be

Sylvestre Vergez

À la fois altiste et archetier, Sylvestre Vergez mène une double vie: Après des études à Bruxelles auprès de Sigiswald Kuijken, et de nombreux concerts avec La petite Bande, B’Rock, Les Muffatti, Le poème Harmonique, il se forme auprès de Pierre Grunberger à Paris, qui lui apprend surtout à sentir et observer, pour ne garder que l’essentiel dans un archet… Pour l’instant, il se focalise sur deux modèles: baroque et 17è siècle.

Mathieu Loux

Son premier contact avec la facture d’instruments à vents anciens remonte à la fin de ses études de hautbois baroque, vers l’année 2005 aux Pays-Bas. C’est là qu’il commence à se former, notamment auprès du facteur de flûtes à bec Fumitaka Saito, et du hautboïste Piet Dhont. Deux ans plus tard, il achète ses premiers outils et installe son atelier à Bruxelles, puis à Strasbourg en 2020, où il a depuis créé sa micro-entreprise. 

Au fil des ans et de ses activités de concert, Mathieu Loux a développé ses propres copies d’un hautbois baroque de Thomas Stanesby Sr., d’un hautbois d’amour de J.H. Eichentopf, et d’un hautbois classique de Mathias Rockobaur. Il travaille actuellement sur une copie d’un hautbois Rottenburgh dont l’original se trouve au MIM de Bruxelles.

Plus d’infos sur www.mathieuloux.com